Les
          amours se corsent au-delà des limites permises de l’âge avec
          Julien et Madame de Rênal (Stendhal), ou par-delà les infirmités et
          la laideur avec « L’amour aveugle » et « Pourquoi
          pas nous ? » (Cauvin). 
          Les différences sociales et culturelles vont bon train avec
          « Ruy Blas » (Hugo) ou « Les vaisseaux du cœur »
          (Benoîte Groult). Une sorte de pacte platonique apparaît aussi avec
          « Gilles de Rais et Jeanne d’Arc » (Michel Tournier).
          Loin
          d’être exhaustifs, ces quelques repères découlent d’une
          insatiable érudition, celle de dame Iordanoff, qui prend toujours son
          sujet à rebours, enjambe les tabous, tord le cou aux moralistes et,
          en fait d’improbabilité, observe chez ces couples incertains une
          incoercible aventure humaine, empreinte de grandeur, de fragilité et
          de beauté.