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Episodes précédents        Concert dansé 2010

Complètement déjantés, des trublions aux pommettes rouge vif chantent et baladent leurs instruments. 

Coiffés d’un chapeau de paille ou d’un fichu noué sur le crâne, ils ont l’air de ploucs endimanchés. 

Leur tintamarre dément cette balourdise : ce sont d’excellents musiciens.

Pas de programme... Je capte à la volée ! 

Patrice Conte (directeur) est au top !

Le paysan en goguette se déguise en paysanne, et vice-versa. Le délire devient communicatif.

Quelques bémols cependant : un monarque ou une Pompadour sont à côté de la plaque. 

Mais, après tout,  ces anachronismes ne sont-ils pas aussi un carnaval dans le carnaval ?

Ce concert dansé, doublé d’un bal costumé, coïncide avec Mardi gras. 

Il occupe la salle Brassens où la très sérieuse école de musique municipale s’est « déboutonnée » avec panache. 

Tambourinaires, cornemuseurs et exécutants divers regroupent profs et élèves, tous complices. 

Les cornemuseurs ont la part belle ! 

Les élus sont de la fête. Tel un mécano "branché", derrière de grosses lunettes et des moustaches, 
Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture (méconnaissable), « roule des mécaniques ».
Mais rien ne saurait altérer l'exquise féminité de Cunégonde d'Aboléna

Le groupe traditionaliste du Haut Comtat « Li Cardelina » et leurs maîtres de danse Michel Seigle 
et Ana Queytan ont remis à niveau un public conquis, enrôlé dans une guinche faite 
de scottishs, rondeaux, bourrées, polkas et autres farandoles.

Claude Raoux, adjoint à la vie associative, s’interroge à bon escient : « Existe-t-il de semblables écoles de musique à la ronde ? »

Oui, sans doute. Mais reconnaissons qu’à Bollène, ce 5^ème concert dansé entérine une propension au délire superbement maîtrisé.