Bardée
        d’échafaudages, la collégiale Saint-Martin fait actuellement
        l’objet d’une restauration grandiose, entamée en 2010 et étalée
        sur quatre ans. Des visites successives de chantier, ponctuées
        d’inaugurations partielles, nous ont déjà révélé l’ampleur des
        travaux, externes et internes.
        La dernière
        découverte porte sur une fresque intérieure datant du XVIIe siècle,
        apparue lors du traitement d’un mur de la nef. L’événement a déplacé
        de nombreux Bollénois, périodiquement invités par la Ville à la redécouverte
        de leur patrimoine. Marie-Claude Bompard, maire, et Claude Raoux,
        adjoint au patrimoine, sont aux premières loges.
        L’œil
        rivé sur les restes d’une décoration murale, tous ont suivi les
        commentaires éclairés de Didier Repellin, architecte en chef des
        Monuments historiques, accompagné de ses collaborateurs Sixte Doussan
        et Sabine Van Den Hove, pour un dialogue pertinent avec les visiteurs,
        auquel participait M. le curé.
        Passablement
        altérés par l’outrage du temps et l’enduit sacrilège qui les
        dissimulait, les restes de la fresque dateraient des années 1620-1640
        et seraient l’œuvre d’un contemporain de Galilée, proche de
        l’artiste. 
        Une réhabilitation
        s’impose, au gré de surprises qui continueront d’orienter les
        travaux dont la fin risque d’enjamber la date butoir, initialement prévue
        pour fin 2013. Privé du saint-lieu aujourd’hui en chantier, M. le
        curé espère cependant un retour inaugural avant Noël.