Je n’ai pas de chance avec l’Ile-Vieille. J’en fais trop. Et je ne satisfais personne. D'où ce rectificatif qui remplace mon compte-rendu précédent, entaché par quelques erreurs de ma part, relevées par le responsable du Conservatoire d'espaces naturels PACA :
   -1. La photo de Grégorie Landru (ci-contre) n'était pas la bonne (je l'ai changée). Le port actuel du masque ne facilite guère la reconnaissance des visages.
   -2. J'ai parlé du "Centre" et non du "Conservatoire" d'espaces naturels PACA. Un lapsus qui, toutefois, se rapproche presque d'un synonyme.
   -3. En filigrane, j'évoquais des "querelles intestines" qui me semblaient aujour'hui balayées grâce à l'actuel chantier bénévole. J'écrivais donc ; "L’enjeu environnemental d'un secteur naturel attise les passions. Pêcheurs, chasseurs ou simples amoureux de la nature ont dû se plier au respect des consignes en vigueur. D’où certaine controverse entre les usagers du lieu, priés de ménager la biodiversité, etc..."  A consulter : Désaccord avec la Société de chasse

Ces trois aspects jugés négatifs m'amènent à modérer mon zèle pour l'Ile-Vieille et à garder désormais mes distances. Dans l'immédiat, voici donc mon nouveau compte-rendu (ci-dessous), extrait d'un message du CEN PACA, et également destiné à la presse locale (parution en attente).

Sur l’initiative du Conservatoire d’espaces naturels PACA, un chantier bénévole était organisé sur le site sensible de l’Ile-Vieille, au secteur de Lamiat. Cette zone humide majeure du Rhône aval fait l’objet d’un programme d’actions pour son bon fonctionnement, en partenariat avec la commune de Mondragon et la communauté de communes Rhône-lez-Provence (CCRLP).  D’où la restauration de la forêt alluviale, aujourd’hui réduite à un mince rideau d’arbres sur ses limites ouest et sud. Un ancien verger de pommiers est ainsi destiné à une reconquête spontanée par la forêt, selon l’art du laisser faire qui s’avère la meilleure façon de protéger la biodiversité.

Samedi matin, avec le concours de la commune et du département, une cinquantaine de volontaires, venus de tous horizons (Vaucluse, Gard, Drôme, Ardèche), ont donc rallié la ferme de l’Ile-Vieille pour ensuite aller démanteler le réseau de goutte-à-goutte désormais inutile de l’ancien verger de pommiers. Sur presque 4 hectares, dans une ambiance conviviale, ont été retirés 7,5 kilomètres de tuyaux et autant de fil de fer. Sont aussi intervenus le PNR de Camargue et des photographes de l’association Orbisterre. Cette mobilisation citoyenne témoigne d’une franche réussite. Une prochaine matinée bénévole est envisagée pour achever le travail.   J. P.