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      Version païenne par
Jean-Marc Courbet
       
 
      
        Jean-Marc
        Courbet, membre éminent de Parlaren, a défendu la version païenne.
        Ces feux dateraient de trois ou quatre millénaires. Le peuple observe
        alors la montée, puis la descente du Soleil dans le ciel. L’ombre du
        bâton de berger se raccourcit, puis s’allonge sur le sol. Désarroi.
        Pour redonner sa vigueur au soleil, à son point culminant, des feux
        sont allumés. Divers lieux ont connu les bûchers à Bollène : près
        de la chapelle des Trois Croix, pré Adivar (aujourd’hui occupé par
        Intermarché), au pied du vieux pont sur le Lez, colline du Puy devant
        la collégiale. 
       
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      Version catholique par M. le curé
 
      
        M. le
        curé prend le relais avec la version catholique. D’un
        solstice à l’autre, on passe de Saint-Jean Baptiste (24 Juin) à
        Saint-Jean l’évangéliste (27 décembre). Le premier est le précurseur
        du Christ que personnifie le second. Du feu de la Saint-Jean à la bûche
        de Noël, espacés de six mois, les calendriers solaire et catholique se
        rejoignent. Des manuscrits datant du 1er siècle, découverts
        en Terre Sainte en 1999, corroborent cette pieuse parabole. Derechef, le
        feu est donc rallumé à Bollène ! 
       
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