Chers confinés,
          La rivière imaginaire
          continue de sortir de son lit. Elle est inversement proportionnelle à
          l'espace rétréci du confiné. Libre à lui
          d'élargir son déplacement dérogatoire quotidien dans un rayon
          maximal d'un kilomètre autour du domicile. 
          Cela risque d'être
          répétitif et tristounet. Sans déroger aux limites imposées, on
          peut doubler le champ visuel avec une copie ondoyante, évidemment
          reflétée par l'eau. 
          Ce monde à l'envers met les
          nuages à vos pieds. Il n'a cure des épidémies et des crises
          sanitaires. Aujourd'hui, le phénomène n'agit plus sous mes fenêtres
          (rue Emile Zola), mais sur la grand-place d'â côté (Jean-Henri
          Fabre). C'est pratiquement du sur place, selon l'incommensurable
          dimension du voyage vertical.  A
          suivre...          J. P.