Samedi 
                  matin, juste avant une manifestation contestataire initiée par 
                  les Maisons paysannes de France, à laquelle il ne participera 
                  pas, le maire Christian Peyron, 
                  entouré par son conseil, a tenu une conférence de presse 
                  à la salle des fêtes faisant suite aux désaccords portant sur 
                  un projet de démolition de deux maisons inhabitées, situées 
                  boulevard Léopold Fauritte  En voici l’essentiel.
                  
                  
                  Divers tracts, prises de 
                  paroles et articles presse initiés par Maisons Paysannes de 
                  France résonnent comme une cabale politique sans souci réel du 
                  bien-être des habitants. Les bâtisses appartiennent à la 
                  commune, dans une zone classée à risques naturels inondation, 
                  bassin Versant du Lez, qui ne permettrait pas de déposer un 
                  permis de construire. Aucune dégradation ni intervention sur 
                  ces bâtisses ont permis une étude par un spécialiste pour une 
                  consolidation. Les conclusions permettront de saisir les 
                  services préfectoraux et le service des ABF, et de connaître 
                  les suites données ce dossier.
                  
                  
                  Une des bâtisses est inhabitée 
                  depuis plus de trente ans. Une réhabilitation serait 
                  inopportune en l’absence de stationnement. Elle serait refusée 
                  par le PPRI. L’offre locative sur la commune est supérieure à 
                  la demande (191 logements vacants en 2017 selon l’INSEE). Un 
                  parc de logements sociaux répond à la réglementation. Les 
                  Mondragonnais seraient-iles d’accord pour un investissement de 
                  plus d’un million d’euros pour une réhabilitation sans utilité 
                  publique ? 
                  
                  Au 
                  profit de la population
                  
                  Les 
                  riverains préfèreraient voir l’impasse désenclavée, facilitant 
                  les secours et l’ensoleillement des façades, plutôt que de 
                  côtoyer des bâtiments menaçant de s’écrouler. Trop de familles 
                  résident en habitat collectif sans espace vert. D’où l’idée de 
                  créer une infrastructure, type jardin aquatique, accessible à 
                  tous. 
                  
                  Au 
                  sein du conseil, sont incompris les agissements de Denis Maucci qui, à deux reprises, a approuvé les acquisitions pour 
                  la démolition, et participe aujourd’hui à une manifestation 
                  revendicative. Le conseil prend acte de son opposition. La 
                  cohésion d’une équipe est un gage de réussite. L’équipe 
                  municipale reste attachée au patrimoine qui établit un lien 
                  entre les générations. Mais le Café de la Gare
                  à dû être 
                  détruit. Tout a été tenté pour le sauvegarder, en vain. 
                  
                  
                  Il est 
                  plus facile de s’en prendre aux élus locaux plutôt qu’aux 
                  particuliers dont le patrimoine n’est ni partagé, ni 
                  entretenu, ni accessible. Que tous soient convaincus que 
                  l’identité du village et son patrimoine existant seront 
                  préservés, selon les besoins de la population.    
                  
                  Propos 
                  recueillis lors de la conférence de presse. Un second volet 
                  est réservé à l’intervention des Maisons Paysannes de France. 
                  
        
        
                  Voir page...   J. P.