Rassemblement devant les maisons menacées
boulevard Léopold Fauritte

Empêché par d’autres impératifs, au sortir de sa conférence de presse explicite, le maire Christian Peyron n’a donc pas assisté à la manifestation contestataire, initiée par l’association des Maisons Paysannes de France (MPF). Il a délégué deux membres de son conseil, venus tâter le pouls d’un rassemblement remonté à bloc, mais assez condensé.

Conviés au débat, les Mondragonnais étaient peu nombreux. Ils étaient toutefois soutenus par une ancienne résidante du village, Christiane Clément, venue de Saint-Laurent-de-Carnols (Gard) où la sauvegarde du patrimoine rural a valeur d’exemple. Voilà qui élargit d’autant l’audience, menée ici par trois ténors : Denis Maucci, membre dissident du conseil municipal, et deux militants bollénois, Michel Samson et Jean-Marc Barreau, représentants les MPF.

Très attachés au patrimoine rural, ils ont commenté une visite des lieux concernés : deux maisons inhabitées du boulevard Léopold Fauritte, destinées à être détruites pour laisser place à un projet de jardin aquatique.

L’association MPF proteste contre un permis de démolir injustifié et non conforme. Selon elle, l’inventaire des démolitions sur la commune (dont l’hôtel-restaurant de la Gare démoli en 2019) est alarmant. La restauration lui semble être une alternative plus satisfaisante que la destruction.

Preuve à l’appui, une démonstration prendra corps avec la visite d’une superbe restauration récente, effectuée via les MPF, à proximité du boulevard en plein centre ville (au bout de la traverse de la Cuillère). Une autre conférence à ciel ouvert plaidera alors pour la valorisation du patrimoine existant, l’attractivité des villages et la promotion d’un habitat harmonieux et sain.   J. P